Les ailes du papillons sont Peur et Conviction
Un papillon a besoin de ses deux ailes pour voler, plus qu’une évidence, c’est une loi physique. Battre une seule de ses ailes ne pourrait le porter.
À l’état de chenille, elle découpe de grands morceaux de feuilles et les ingurgite pour que dans les entrailles de son corps annelé, une alchimie puisse les assembler, comme un patchwork, pour constituer ses ailes à venir.
Comme la chenille, une femme ou un homme digère aussi depuis son enfance, de nombreuses feuilles et autres savoirs, qui tissés ensembles, comme un patchwork, feront les ailes qui lui permettront de voler.
Un Homme à besoin de ses deux ailes pour voler, plus qu’une évidence, c’est une loi de l’esprit. Les ailes des hommes-papillons se nomment Peur et Conviction : n’être motivé que par nos peurs nous paralyse, n’être motivé que par nos convictions nous épuise. Et notre esprit papillonne tout au long de sa vie entre ces deux extrémités invisibles, qui sont à la fois nos moteurs et nos limites.
Hommes-papillons aux ailes petites ou grandes, monochromes ou arc-en-ciel, mattes ou irisées, il n’appartient qu’à nous de repousser nos peurs et nos convictions : ce qui nous différencie des papillons, c’est la possibilité de continuer à faire grandir nos ailes, tout au long de nos vies.
Car si certains virevoltent dans le confort de leurs acquis, d’autres continuent à ingurgiter et expérimenter des feuilles et des savoirs de toutes les couleurs, repoussant les limites de Peur et de Conviction. Ils forgent ainsi entre leurs frontières repoussées, un territoire de vie, riche en possibilités.