Le design comme levier d’action de la philosophie ?
On commence tôt à faire des dessins pour comprendre le monde : des nuages, des soleils, des fleurs et la famille…
Et plus tard, certains ont des desseins pour transformer le monde : des avions, des satellites, une agriculture intensive et des réseaux numériques…
Le design, en mariant dessins et desseins, « conçoit des objets de toutes sortes qui visent à maintenir ou accroître l’habitabilité du monde… Tout est objet d’action de déformation et de transformation du monde réel. » N’en devient-il pas le bras armé de la philosophie ? Son levier opérationnel pour la transformation de nos futurs et raisons d’être ?
Si un philosophe n’est pas nécessairement designer, un designer devrait être philosophe : comme pour l’épistémologie et la philosophie, se donner la possibilité de faire du design même, un objet de design.
Une mise en abîme, une réflexion souhaitable pour ne pas faire de ce métier, un costume de breloques, un habit de moine.
Apprendre à nos enfants le dessin et le dessein, l’art de la compréhension et de la transformation, c’est leur apprendre à penser et agir en conscience, pour nos futurs.